Article, Bougdal Lahsen, Temps, désir et peinture dans la mémoire tatouée de Abdelkébir Khatibi

Dans l'écriture autobiographique, les deux paradigmes de l'espace et du
temps occupent une place de choix. Ces topï jouent un rôle fondamental dans la
situation du moi. Ainsi, le sujet organise la temporalité à travers différents
mécanismes qui participent à sa signification. Les études narratologiques
inscrivent le statut du temps au cœur de leurs préoccupations. Ceci s'explique par
l'intérêt porté au concept de l'histoire et au déroulement narratif des événements1
.
Dans la mémoire tatouée de Abdelkébir Khatibi, le récit se caractérise par
l'alliance du temps et des configurations topologiques qui le proscrivent. Les deux
opérations d'analepse et de prolepse, renvoient, pour reprendre une expression de
Mdahgri Alaoui, à une orientation spatiale2
. Elles passent par différentes
médiations dont la peinture qui nous intéresse plus particulièrement ici

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