Mes mots ricochent sur des crânes bornés Comme des papillons heurtant des lustres usés. Emportés par les vents de l'espoir suranné, ils étalent le relent de leur flamme épuisée. Mon amertume se fraie un chemin escarpé et se répand...
Je suis seul avec mon impénétrable souffrance dans le silence tumultueux de la nuit j'entends aboyer les chiens bâtards de mon village. Le désarroi est une traversée infinie. Mon corps dans sa confuse blessure attend la saignée de...