Je suis seul avec mon impénétrable souffrance

dans le silence tumultueux de la nuit

j'entends aboyer les chiens bâtards de mon village.

Le désarroi est une traversée infinie.

Mon corps dans sa confuse blessure

attend la saignée de l'aube du monde.

Les mots de la détresse sentent le deuil

et mon enfance est une minerais de soufre

où mes larmes torpillent le ravissement de l'étreinte.

Lahsen Bougdal, Paris le 05/12/2015

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