Mes mots ricochent sur des crânes bornés

Comme des papillons heurtant des lustres usés.

Emportés par les vents de l'espoir suranné,

ils étalent le relent de leur flamme épuisée.

Mon amertume se fraie un chemin escarpé

et se répand dans les filets de la démence attisée.

Fier, aux chandails de l'humilité accroché,

je susurre sans cesse mes regrets, accablé.

Bougdal Lahsen

Paris, le 05/12/2015

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