J’ai vécu sur une terre sans fard

Draguée toute une vie

Par les vents de la misère.

Entre une cambrouse ingrate

Où le socle se casse les dents

Et des hommes sans valeur

Étalant, sans éclat, leur déshonneur,

Grandir à la marge,

En chevauchant le frisson d’espaces nouveaux,

Est un vertige.

Bougdal Lahsen

Paris

15/06/2015

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