Sur les hauts coteaux de mon cœur

J’ai taillé patiemment deux rameaux.

Mon amour sur le premier bourgeon rassemblé

Et ma liberté dans le plus vigoureux incarnée.

Mes mots ensachés à l’abri des maladies

Ne supportent plus la vanité du monde.

Enracinés dans les terres valeureuses et fertiles,

Ils éructent la médiocrité des déclamations d’apparat.

La poésie greffée, se plante en isolé.

Avec ses grappes d’indignation juteuses,

Elle se ramifie en serments de noblesse.

Dans l’empressement de quelques rhéteurs,

je me replie sur les valeurs de mes aïeux

pour cultiver la retenue des hommes dignes.

BOUGDAL LAHSEN

Paris, le 09/04/2016

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