Cauchemar
Devant le bataclan parsemé de cadavres innocents
je clame, transis, quelques versets choisis.
Ils sentent l'encens d'une Arabie lointaine
En souvenir d'un Amour que les armes étouffent.
Les gémissements des mourants envahissant les rues,
plongent les badauds interdits dans l'effroi.
L'affreuse barbarie s'empare des proches demeures
où le chant de la fraternité sincère résiste à l'iniquité.
BOUGDAL LAHSEN
PARIS LE 21/11/2015