Un homme qui dort est beau à voir.

On peut arpenter les allées de son humanité.

Des parcelles de rêves jonchent ses corridors.

Les yeux fermés, il regarde les étoiles danser

et la terre dans son vertige éternel chavirer.

Soudain l'amour fleurissant dans sa clairière,

au ras de son âme, le grand fleuve de la vie passe.

Ses bois jadis entrecoupés d'abominables querelles,

désormais, jardins ornés de délicieuses merveilles,

honorent la grâce dissipant les malheurs passés.

Bougdal Lahsen

Paris, le 21/11/2015

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